Le Losange
Les
Attraits
Pour jamais
Belle, Elvire
M’ont su séduire
Sous ton doux empire
Consens quand je te voie
Mon ardeur pour toi
Est extrême.
De même
Aime
Moi
Le Verre
Nous ne pouvons rien trouver sur la terre
Qui soit si bon, ni si beau que le verre ;
Du tendre amour, berceau charmant,
C’est toi champêtre fougère,
C’est toi qui sers à faire
L’heureux instrument
Où souvent pétille
Mousse, et brille
Le jus qui rend
Gai, riant
Content
Quelle douceur
Il porte au cœur !
Tôt
Tôt
Tôt
Qu’on m’en donne
Qu’on l’entonne !
Tôt
Tôt
Tôt
Qu’on m’en donne
Vite et comme il faut.
L’on y voit sur ses flots chéris
Noyer l’allégresse et les ris
La bouteille
Que mon
Flacon
Me semble bon
Sans lui
L’ennui
Me nuit
Me suit ;
Je sens
Mes sens
Mourants
Pesants
Quand je la tiens,
Dieu que je suis bien !
Que son appétit est agréable !
Que je fais cas de ses divins présents !
C’est de son sein fécond, de ses heureux flancs
Que coule ce nectar si doux, si délectable
Qui rend tous les esprits, tous les cœurs satisfaits
Cher objet de mes vœux, tu fais toute ma gloire
Tant que mon cœur vivra de tes charmants bienfaits
Il saura conserver la fidèle mémoire.
Ma muse à te louer se consacre à jamais
Tantôt dans un caveau, tantôt sous une treille,
Ma lyre, de ma voix accompagnant le son,
Répétera cent fois cette aimable chanson ;
Règne sans fin, ma charmante bouteille
Règne sans cesse, mon flacon
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